Sainte-Marie
Source de Passion

Tout un héritage

Les origines du Château Sainte-Marie remontent à plusieurs siècles, déjà en 1874 le Féret citait Sainte-Marie pour sa production de 8 tonneaux en rouge et blanc. Autrefois entretenue par les moines de l’Abbaye de la Sauve Majeure, une des plus anciennes abbayes de France, située à 4 kilomètres de la propriété, cette bâtisse bourgeoise est en proie à un incendie au 18ème siècle.

La tradition orale nous apprend que, lors de la nomination de Saint-Gérard à l'abbaye de la Sauve Majeure au XIIe siècle, il a dédié le culte à la Vierge Marie. Non loin de là, un ermite avait également dédié ce culte dans son édifice: le château Sainte-Marie, où l'on peut encore trouver de nombreuses statues de la Vierge Marie sur la propriété, notamment dans le chai.

L'abbaye a été construite pour le culte mais aussi comme hôpital et auberge car elle se situe sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle. Les Jacquets (pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle) s’arrêtaient à l'abbaye pour prendre des forces avant de s'attaquer à la difficile traversée des Landes, autrefois un marais peuplé de moustiques et de bandits.

« Une parcelle de sémillon et de merlot de plus de 100 ans »

À leur retour de Compostelle, souvent après avoir été pillés, les Jacquets s’arrêtaient au Château Sainte-Marie car il possédait une source d'eau miraculeuse. Cette étape leur donnait le courage de rentrer chez eux car Sainte-Marie, un des points les plus élevés de la Gironde, offrait une vue sur l'abbaye de La Sauve Majeure. Pendant des années, une messe était célébrée sur la propriété par le prêtre de l’abbaye devant le fronton et la Vierge Marie, la dernière messe a eu lieu en mai 1997.

Les séquoias vieux de 4 siècles sont, avec les communs, les derniers témoins vivants de l’époque de Montaigne et des grands voyages.

Depuis 1956, la famille Dupuch-Mondon gère la propriété avec passion, détermination et accorde un attachement tout particulier à la typicité et l’originalité des terroirs.

De vieilles vignes au rendement maitrisé, dont une parcelle de Sémillon et de Merlot de plus de 100 ans, garantissent l’excellence d’une production toujours plus qualitative.

En 1956, Édouard Mondon acheta le domaine pour utiliser les pâturages pour ses vaches et produire du vin en tonneaux. N’ayant pas eu d’enfant, il était très proche de son neveu Gilles Dupuch, qui comme lui, était passionné par l’agriculture, plus particulièrement la multiculture : l’exploitation de vaches et de vin. Monsieur Mondon forma son neveu pendant 10 ans puis lui laissa les reines de l’exploitation à sa mort.

De père en fils

Gilles Dupuch hérita de la propriété en 1982 de son oncle Édouard Mondon. Après avoir découvert les capacités des terroirs de l’Entre-Deux-Mers et leurs potentiels à produire des grands vins, Gilles chercha à porter les vins de ce château à une qualité supérieure. Tombant amoureux de l’œnologie et de la viticulture, il s’est consacré au succès du domaine et de son appellation en devenant plus tard président de l’Entre-Deux-Mers. Aujourd'hui, il a légué la société à son plus jeune fils, Stéphane, mais continue de l’assister.

Stéphane Dupuch a repris la propriété familiale en 1997 avec la même passion et le même dévouement que son père. En raison de son amour pour ce terroir unique allié à son envie de partager la source de sa passion, Stéphane souhaite mettre en avant toutes les possibilités de sa région dans ses vins.

Il a mis ses compétences relationnelles au service de l’exploitation afin de permettre au domaine d’acquérir une plus grande reconnaissance internationale. Son ambition l’a poussé à développer la propriété familiale en se diversifiant sa production qui regroupe maintenant du Crémant de Bordeaux et des vins comportant de la Syrah. Après plus de 20 ans passés au Château Sainte-Marie, la propriété n’a plus de secret pour lui.

Laurence Dupuch, épouse de Stéphane, est arrivée à la propriété en 1996. Elle a commencé à travailler à la vigne et au chai pendant ses premières années de travail avant de se concentrer sur les aspects administratifs, financiers et salariaux de l’entreprise. Laurence aime également accueillir les clients afin de leur faire goûter les vins et découvrir l’histoire du château avec élégance et convivialité.

« La passion d’hommes
et de femmes du terroir »

UN COUP DE FOUDRE QUI
OUVRE DE NOUVELLES AMBITIONS

Après de longues recherches, la famille Dupuch tombe sous le charme du Château Peyredon Lagravette et rachète la propriété dans les années 2009.

« Classé cru bourgeois
dès 1932 »

Domaine familial de la famille Hostein depuis deux siècles, l’origine de la propriété remonte à 1735. A cette époque, les terres étaient inféodées au Seigneur Gaston de l'Isle de la maison noble de la salle Poujeaux-Moulis actuellement Château Poujeaux.

Paul Hostein, le dernier propriétaire exploitant, en a fait un fleuron dans l'appellation A.O.C. HAUT MEDOC, classé Cru Bourgeois dès 1932.